Vous le voyez juché
sur ce qu'il reste, assis,
de son revenu, hors de lui
gesticuler, perdu, pendu
aux réseaux sociaux,
son obole, bientôt
renouvelée, fondre
à vue d'oeil, dévorée
par la meute qui l'entoure,
alors comme une
marionnette désarticulée, mû
par un oxygène menu,
il s'égosille:
"Je veux vivre" ;
les loups sont prêts à le dévorer,
il désespère, son cou encordé
par la ville, ses yeux écarquillés,
tous ronds, pris au piège par l'avidité,
qui l'enferme, par sa fenêtre
il implore sa liberté :
«s'il vous plait»...
Non loin, dame nature,
qui trépignait d'impatience,
l'enjoint d'y venir travailler
et d'y partager pour y grandir,
le paie et le libère puis s'avance,
danse et l'y invite ; tout d'abord muet,
vil d'être devenu son propre jouet,
son propre prisonnier, son corps se délie,
rasséréné, il respire et se réjouit
puis se frotte les mains car tout près,
en effet, l'été l'attend ; hip hip hip hourra,
le printemps entre dans la danse
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