Pressentiment, chemise jaune. (L'être et le paraître, en chemin)
Pressentiment, chemise jaune.
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(L’être et le paraître, en chemin.)
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Je t’invente tous les jours,
Tu n’as pas de visage,
Le chemin passe au ciel, toujours,
Le paraître, chemise jaune s’envisage.
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Je fais de toi mon bel avenir,
Accroche à ton sourire, les souvenirs,
Ferme un cercle, tu n’es pas encore,
Ni au-dedans, ni au dehors.
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Le paysage, immuable, reste sage,
Je ne regarde que ton image,
Une voix serrée, sème en thème,
Sans bouger, sans parler : je t’aime.
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La raison est autre quand elle sombre,
La solitude est le nombre,
La langue ne dit rien,
Les mots obligent à se délier les mains.
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Je t’invente, chemise jaune,
Strates noires, au paysage,
Une cheminée tombe sur la zone,
Ovoïde blancheur de ton visage.
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Le ciel rempli d’étoiles, part en rire,
Ressuscite des mots à écrire,
Reste une oreille : je n’entends pas,
Le désir de n’être pas.
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