Dix huit minutes ont sonné
Depuis l'annonce de sa majorité;
Et elle écrit, musique à l’Âme,
La paix de la nuit comme une flamme.
Sans compter son rythme elle écrit,
Partage l'instant frivole, son ressenti
Aux lueurs d'une Lune qu'elle ne voit;
Ce n'était et ce ne sera la première fois.
Son coeur est pur, bercé du silence
Brisant trop de voix, sa sentence.
L'éternité s'offre à ces vers manqués,
Font d'elle ce qu'elle a souvent caché.
Sans compter les vers elle compose,
Imageant sa page comme une rose
Qui perd ses pétales doucement;
La page effeuillant ses vers dormants.
Son regard est sombre, quoique lumineux,
Imaginant déjà le partage de ses aveux.
L'éternité s'offre à cette Âme damnée,
Font d'elle une fille d'Orphée...
Petits Oasiens, tout n'était que commencement,
La Poésie est ce qu'elle est vraiment...
07.05.2018
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