Nous sommes sur la rive stérile
Déposée au fond de la mémoire
Sans horizon juste une grève d’asile
Sans chemins ni trottoirs
Il a plu des graines de noire brume
Sur les rivages de l’océan ombragés
Avec des vagues de larmes tissant des colliers d’écume
Autour de l’épave de l’amour naufragé
Sur les flots le regard se brise tremble
Avec les feuilles mortes par les vents portés
Sur une plage pâle lunaire se rassemblent
Autour d’un rêve de printemps écourté
Avec l’ancre se fixant dans les méandres
Des fissures de roches escarpées
Emaillées de fibres de désirs tendres
Avec les grappes de souvenirs amarrées
rivedusoleil
5/5/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com
Merci de m'avoir lue.
