Ils existent des captivités, dont les portes restent ouvertes
Sans murs ni barbelés, hélas moi! Je l'ai découverte,
Lorsque les membres inférieurs manquent de mobilité,
Et que la station debout reste à désirer, je peux l'assurer !
Sans même être en prison, on se sent comme prisonnier.
>
Liberté, liberté, pourquoi m'as-tu abandonnée ?
>
On se meurt parfois d'ennui, qui pourrait le nier !
Pas quelqu'un qui est assis toute la sainte journée
Qui a besoin qu'on l'aide dans son propre quotidien,
Et qu'il voit d'autres jambes courir, sauter, danser.
>
Regardant du ciel ses nuages, on rêve de liberté.
Le vent même léger lorsqu'il fait les branches valser
Tous les oiseaux de passage nous font aussi rêver.
Tout est chimère, mais à n'importent où on se tient
Pour donner à nos vies un autre plus réel aspect.
>
Tous les chemins on disparus, pour ne plus frôler mes pieds
J'ai tout manqué, tout perdu, et comment les retrouver ?
Plus jamais de promenade ! même pas dix mètres à pieds
Ni acheter au supermarché, sans besoin de rouler, rouler.
>
Moi que j'aimais tant fouiller, les vieux livres au marché,
Des poètes du passé, Hugo, Verlaine, Apollinaire, Mallarmé,
Je fouillais, je cherchais, jusqu'Ã trouver, ce qui me convenait
Quelques vieux ouvrages ou recueils, même parfois très mités.
>
Je n'ai que ma solitude ! ma tristesse, mon regret,
Une plume ou un clavier quelques textes en vers rimés.
Rien ne me reste en vérité ! que mes yeux pour pleurer !
Et prier,, où es-tu liberté ? je ne peux pas t'oublier.
Liberté, liberté, pourquoi m'as-tu abandonnée ?
>
Où t'es-tu enfuie liberté, pourquoi tu m'as trahi à jamais !
Et pourquoi m'as-tu laissée ! je ne peux même me venger,
Mais au fond de ma conscience une voix m'a bien éclairé,
Me disant, ta liberté est dans ta tête, qui a su remplacer tes pieds,
Paquita