la vie en coquette jongle avec ses prétendants, elle aime s'amuser à les voir courir derrière elle.
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On raconte qu’un homme arrivé à l’âge de prendre femme s’adressa à son père en de ces mots doux
-Père je veux me marier !
Le père tout content lui demanda
-Cher fils, quelle est l’élue de ton cœur ?
Le fils heureux lui répond d’un souffle cadencé
-Une belle, belle jeune fille !
Le père lui dit tout de go
-Mon fils, viens avec moi de ce pas, je vais te demander sa main !
Le père et le fils s’en allèrent demander la main de la jeune fille, lorsque le père vit la belle jeune fille il fut subjugué par sa beauté. Il s’adressa à son fils d’un ton un peu mielleux et un peu moqueur.
-Mon fils cette jeune fille n’est pas faite pour toi, encore tiède et fragile, mais pour des hommes braves et solides comme moi.
-Donc je vais la demander en mariage pour moi !
Le fils entra dans une colère et lança en direction de son père.
-Je ne te laisserais pas faire, je vais de ce pas déposer une plainte à ton encontre, ils se retrouvèrent tous les deux chez le juge, et chacun d’eux avança ses arguments, le juge leur dit, je ne vais pas trancher sans voir la jeune fille
On présenta la fort belle fille au juge qui à son tour fut subjugué par la beauté qu’il avait sous ses yeux, et d’un argument massue il prononça son verdict.
-cette beauté n’est pas faite pour vous deux, elle est faite pour des hommes comme moi ayant pouvoir de prononcer sentences, les deux hommes s’écrièrent.
-vous n’avez pas le droit, nous allons de ce pas déposer plainte auprès du ministre de la justice, ils se retrouvèrent tous les trois devant le sinistre heu... pardon devant le ministre de la justice, ce dernier leur dit je ne peux donner raison à l’un de vous sans que je ne vois la jeune fille. On fit venir la belle jeune fille.
Le ministre lança dans la direction des trois hommes :
-Cette beauté ne peut sied qu’à une valeur sûre ayant puissance et pouvoir, c'est-à -dire moi !
Les trois hommes s’écrièrent en un seul cri
-vous n’avez pas le droit, on va de ce pas, déposer plainte à votre encontre auprès du roi de la contrée !
Ils se retrouvèrent tous les quatre agenouillés devant leur roi, et chacun d’eux raconta son argument, le saint roi en paternel voulant du bien à ses sujets bien aimés, après les avoir écouté leur lança :
-mes chers sujets je ne peux me prononcer en faveur de l’un d’entre vous, sans avoir vu la jeune fille !
On ramena la jeune fille auprès du roi, à la vue de la jeune fille le sire de ses sujets commença à frissonner en son for intérieur et il lança en direction des quatre plaignants et demandeurs.
-Prétentieux que vous êtes, cette jeune belle fille ne peut appartenir qu’à une personne dans cette salle ‘’moi’’ !
Alors la jeune fille lança en direction des cinq :
-Je n’appartiendrais à l’un de vous qu’à une condition, on va faire une course, vous allez courir derrière moi, celui qui me rattrapera sera celui auquel j’appartiendrais !
La jeune fille s’élança devant elle, et les cinq prétendants coururent derrière elle chacun selon sa force et sa capacité, la fille loin devant eux courrait encore légère et amusée, les cinq tombèrent tous dans un trou, elle revint vers eux et les regarda de haut et lança en leur direction :
-pauvres fous je ne peux appartenir à quiconque voué à la chute !
Morale
Celui qui est attendu par la fosse
Ne peut prétendre posséder la vie pour toujours
Un temps pour lui à sauter les bosses
Puis il quittera le jeu, la course et le court
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