Je t'ai respiré, je te respire, je te respirerai
Je te respire aussi fort que pourrait souffler le vend du sud
Ô voile de baisers tendresses, Ô voile de caresses prudes;
Et cette raison est si immense, infini, que la bise t'emporte
À l'abri de moi, te dispose au milieu des étoiles en cohorte
Protégé, si loin, tu ornes ainsi mon ciel des plus heureux
Séparées par la distance, celle de mes bras à ce grand bleu.
L'ai vu s'éclipser cette belle étoile derrière cette brume blanche;
Et puis scintiller les nuits claires, et y a mis toute sa conscience
Si jamais vous l'a rencontré, si elle revient de ce grand voyage;
La belle, dites-lui que je l'attendrai toujours sur l'autre rivage,
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