Ils se tortillent et rampent comme des lombrics
Se grattant la rate, se frottant au basilic
Tels de pâles falots éclairant des masures
Ils sentent le shampoing usagé, la luxure.
Parfois bien à l'abri derrière un paravent
Ils osent cracher quelque fiel en s'abritant.
Mais vous ne les verrez jamais en première ligne
Ces couards, ces poltrons attendent leur insigne,
En évitant de prendre parti, s'abstenant
Sachant tirer meilleur profit, en attendant.
Qu'ils soient chez le boucher ou dans les ministères
Leur façon de faire c'est ramper trognon par terre!
Ces babiroussas de la franchise absolue
Tentent de faire croire qu'ils sont ingénus.
Vous les avez bien sûr reconnu à leur fière allure
Ils hument le relent, sordides basses créatures!
Ce sont bien sûr nos grands faux-jetons, les rois courage
De plus en plus ils vont se gargariser d'outrage
Même si vous les étiquetez aussi faux-culs
Ils vous diront c'est ma famille, les rois tordus!
MG
NB......en écho au poéme d' AMIRA...."les hypocrites"!!! que j'ai découvert ce soir!
MG
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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!
