Aimez osant aux jaloux dire...
Survolant à nouveau l'abîme,
L'hirondelle revint en rime,
Sifflant un doux et dément rêve,
Un ardent automne sans trêve...
Pierre coucha sa plume, au delà
De l'océan du tendre émoi;
Son vers avait pris d'autres tons,
Dès le très loin tain du bon temps....
Quelques airs de l'ancien sapin
Flottaient,sourds et sans vrai destin;
L'espace avait tu sa mesure,
Sous l'oeil d'un hier sans parure...
Certains élans, fort peu sereins,
Étouffaient nos coeurs de leurs mains,
Redressant un nouveau couloir,
Entre deux corps s'aimant revoir...
L'amour aura cédé bonheur,
Au pont du hasard sous vains heurts,
Et la vie se verse à regret,
Dans le lac des fins aux maints traits...
Aimez osant aux jaloux dire:
Combien réel est ce délire,
D'aimer malgré l'amer des sons
Et mots...aux ridicules bonds...
Tendrement!
j'espère ne pas être tombé dans le récit..