De la rose à la femme...
De la rose à la femme...
Ressentez-vous ma mie, Ô Frimas de printemps,
Le vent frais et câlin à nos amours naissantes?
Il n'est que le velours de l'amour à l'épine
Et qui puisse effleurir le timide bouton.
Ô Belle, vous ma rose, entrevoyez le chant
Du rossignol hardi que le soleil enchante
Quand la rosée accroît votre beauté divine
Ruisselant de la tige et gouttant du bourgeon.
Ô mon enchanteresse acceptez de l'amant
Qu'à ses yeux soyez belle et qu'épris il vous vante
Quand à l'aube naissante entonnant cavatine
Il dépose à vos pieds ses armes et passion...
Nous percerons l'hymen et le feu de Satan
Ignifiera nos coeurs en l'âtre de l'attente
Ô Fille de Vesta! Ô Majesté divine!
Et murira vassale en marée de pulsions
La houle déversant aux pieds des sentiments
Jaillissant en éclats de vagues déferlantes...
Saturés d'émotions et gravissant l'intime
Nous atteindrons l'extase, suprême des passions.
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!
