j'aime beaucoup tes mots ils me parlent en fait
j'ai bien fait d'insister... heu
:)
c'est sûr que jamais la danse
n'atteindra la beauté des animaux
encore moins la grâce des oiseaux
par effet miroir, on essaye, on s'essaye,
mais la photographie, si réaliste, vériste, ici dit que non...
m'en souviens d'un mot de Degas peintre des danseuses :
"Les danseuses ont cousu mon cœur dans un sac de satin rose, de satin rose un peu foncé, comme leurs chaussons de danse…"
Edgar Degas
*
Petite fille
Ces danseuses au repos du grand ballet Bolchoï
Ont la fraîcheur des roses des bouquets d’Opéra.
L’instantané, cassé, recomposé par l’œil,
Aurait pu être pris aux pinceaux de Degas…
Scènes intimes observées, puis proies de l’analyse,
Tous leurs jolis moments étant décomposés :
Mouvements immuables, éternelles reprises,
Prêtresses de la grâce sous la réalité…
Mystères de la grâce sous la fusion du rêve,
Le Peintre chasseur d’instants se faisant magicien :
Onirisme et vérisme, en symbiose dans la sève
Des fleurs ainsi croquées, seraient brossés sans frein…
Alors, toi, petit rat, perdue dans la vraie cire,
Au vrai tutu de tulle, aux vrais chaussons de danse,
Bestialement effrontée, tu ne serais pas pire,
Et moi je me demande ce que toi tu en penses ?…
Graphène
Degas, La petite danseuse de quatorze ans
* Edgar Degas 1834-1917 : "Peintre des danseuses et des jolies étoffes ", dixit lui-même