L'amour du mensonge Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, Au chant des instruments qui se brise au plafond Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond ;
Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche ! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?
---------------- Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn. Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn. Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN. AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...