Mai ...Septembre... Parfums légers Broderies ensoleillées L'odeur des fleurs de catalpa Nous tournent la tête Grappes pourpre Vertige de printemps Mouchoirs d'ange Les feuilles d'un vert grenouille Se froissent au moindre vent Fruits en chandelles Secrets de Delacroix Doux chimères Souffle de verre d'Emile Carré Les larmes de soleil s'y sont couchées Bulles de beauté Tu souris mon ange Je sais Je parle trop Là ou la fontaine se laisse enlacée Par le lierre amoureux Ou tintent ,fanfaronnent Les cosses au dessus de nos têtes Ou la lampe se hisse Cinq yeux éteints N'osant prendre au jour son tour La ville silencieuse ne sera pas Encore sortie de ses rêves de grandeur Sous le catalpa nous reparlerons Des premiers jours Nous reviendrons dés que les bruits Jusqu'à nous se feront entendre Pour nous enfermer dans cette chambre Ou les oiseaux sur le papier du mur Attendent que nous ouvrons Les volets au printemps Pour s'envoler pour de bon Ne te moque pas de moi Et ne t'avise pas à m'embrasser Sur mon petit nez Ou je te jure Vrai en sorcière je me transformerais La tienne Ta bien aimée