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Au bonheur et au temps, éternels fugitifs 22:47
Ce soir, un silence lourd et assourdissant traumatise la ville, quelques fois contredit par des chiens hurlant leur peine à l'Astre nocturne. Peu d'étoiles brillaient dans l'azur vaste et sombre, tristes accoutumées des longues nuits glaciales et solitaires. Quelques lampadaires s'élevaient, contredisant timidement la nuit et son obscurité dense et solennelle. Ô obscurité, éternelle alliée des mauvais esprits et de l'assassin dépourvu de pitié - favorable à quelques discutables actes méprisés par le Père céleste, propice à la propagation des idées malsaines, de la haine et du malheur - épargnes ces pauvres âmes oppréssées par ton poids, ces pauvres âmes qui ne désirent guère une multitude de choses si ce n'est que le bonheur pur et la lumière que cachent ces sombres nuées ternissant l'horizon.
- Cependant, la nuit est triste et les bruits sinistres de la ville non lointaine valsent morosement avec la froide brise. Froide brise qui dans l'azur, pousse les nuages - nostalgiques voyageurs - loin de ce cadre mélancolique, vers des terres nouvelles, pleines d'espoir, où la Lune, idole des noctambules langoureux, anime les longues nuits avec plus d'allégresse, d'entrain et de magie.
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