Sur la terrasse de ma solitude je m’attable
En cette nocturne bordure de rivière
Attendant sur le lit asséché de sable
La coulée en flots de tes lumières
Il fait sombre encore dans mon univers
Au rendez vous dans la mémoire
Quand frémit sous tes vagues l’air
Et que s’ouvre la porte de l’aube de l’histoire
Entre mes mains une brise feuillète un livre
Aux pages parcourues d’ivresse
De cette passion fondant le givre
Qu’a tissé dans l’absence la tristesse
Lorsque des éclairs de tes yeux crus
Déchirent le noir dans mon manoir
Ruissellent sur mon cœur cru
Sculptant un fleuve auroral d’espoir
rivedusoleil
23/2/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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