En ton comptoir j’arrive en hôte
Au plus profond de mes yeux fermés
Au port sur cette île qui dans mon océan flotte
Nourrie aux lumières d’un rêve printanier
Je viens entre mes mains une corbeille
Remplie de prodigieux fruits
Cueillis d’un jardin où l’amour veille
Dans l’abysse de mon être mûris
Fruits que brassent les courants
Pour une évasion tant attendue
Avec la liqueur dans le sang
Aux remous de souvenirs crus
Dans les veines des vagues s’enroulent
Se fraient un passage vers le puits
Avec les forces des houles
Dans le cœur font remonter un soleil qui luit
Au cap du rêve s’allume la flamme
Phare dans l’esprit halluciné
Sur l’océan de mes larmes
Tangue le navire du passé
rivedusoleil
11/2/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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