Il est après toi.... le Néant
Après Toi… Le Néant
Tel Icare, autrefois attiré et exalté par ta douce chaleur,
Tant d’espoir, le Soleil embrumant ma vaillante ardeur,
De trop prés, je chois, me couche ensuite sans pudeur,
Vieille carcasse aux pieds d’argile, il est mon malheur.
Illusion dérisoire, est sans cœur, endors-toi belle Brune.
Éclats de verre, comprends que ton cœur épris bel innocente,
L’amour sans goût, ne laisse que supplique et piètre amertume,
Adieu chant divin, accompagnant les nuits obscures de brume,
La flûte désenchantée des plaisirs ne teinte plus , mais te hante.
Automne, les étés des Indiens s’évanouissent…
Le temps est cet ogre qui dévore tes uniques pensées,
Indéniablement ne laissant rien à grands pas-de-géant,
Constatant impuissante tes images qui se sont effacées
En entrouvrant la porte de la palette des nuances du néant.
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