sublimes sont ces quatrains
rimés
j'ai une préférence pour ce passage
Octobre qui jamais, jamais ne fut plus tendre,
Baise une feuille morte envolée à demi.
Elle songe si loin, sans me voir ni m’entendre,
Au point de ne goûter que l’ailleurs, son ami.
Troublantes face à moi, ses prunelles levées
Par-delà le falot, l’anodin, le banal,
Mêlent jusqu’à plus soif des fontaines rêvées
Dont s’exhale, profond, le sanglot virginal.
mais encore,
Sept ans. Pas un de plus. Que l’heure semble unique !
Le sacre nuptial approche en frissonnant.
Ma fiancée en herbe, ô feu ! me communique
De sa lèvre un peu rose, un oui tourbillonnant.
Son doigt pâle et mignon vite orné d’une bague,
Devient oiseau de cœur, caresse de l’esprit,
Et l’amour qui chez moi règne, gonfle, divague,
Parsème ses cheveux d’un arc-en-ciel fleuri.
Enfin pour la combler, rêve de tous les rêves,
Tandis que le salon flamboie avec douceur,
Que submergés sous les délices les moins brèves,
Nous humons du futur l’onctueuse épaisseur,
c'est un chef d'Oeuvre ,
comment ne pas aimer , lire et relire
si belle plume
félicitations ..
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EVELYNE NADINE