Au lever du coq dans le lointain
L'odeur du pain de bon matin.
Où sont passés Hugo et Voltaire ?
Nos vieilles cathédrales en pierre ?
Je n'entends plus la Marseillaise.
Même Marianne n'est plus à l'aise.
Où sont Simone Veil et Racine ?
Nos fermes couvertes de glycine.
Je me rappelle le vin et les bérets,
Cette grande fierté d'être Français.
Nous étions la nation des lumières,
Des humanistes à part entière.
La fraternité semble faire un somme
Dans le pays des droits de l'homme.
Bonjour le temps des piètres égoïstes,
Où la bourse se joue des pessimistes.
La pensée se détruit à coup de clichés,
Du capitalisme au féminisme exacerbés.
Regardons les médias, les réseaux,
Dressons les frontières de la parano.
Branchez vous a vos chers téléphones.
Vos vies paraîtront moins mornes.
Je ne vois que des grattes papiers,
Marchant sur les autres pour évoluer.
Aujourd'hui il faut grimper les échelons,
S'abrutir et se renier pour des patrons.
Je ne vois que la privation dans les lois
Promues par des politiques devenus rois.
Le climat lui même a baissé les bras.
Nous laissons la terre dans un tel état.
Nos enfants vivront dans un désert
Sans eau, sans nourriture, et sans air.
Mais la surconsommation tient bon
Pour une croissance en expansion.
La monnaie reste l'indiscutable reine
D'un système arrivant à son terme.
Où se trouvent Balzac et Rimbaud ?
Ces artisans aux si jolis mots.
Il est fini le temps des littéraires.
Voici celui des comptes bancaires.
Il est fini le temps des instruits.
Aujourd'hui on enterre la poésie.

Bonsoir Bauez,

J'ai beaucoup aimé te lire !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)