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Des cairns ici et là et du brouillard parfois à couper au couteau
Quelques buissons errants tenus en tapinois,
Un chemin chaotique à peine dessiné,
Deux, trois cairns posés plus ou moins de guingois
Sentinelles figées de brume encor' voilées.
Le regard ne peut plus atteindre l'horizon,
En recherche d'appui, il se meurt de froidure.
Il court vers la vallée, épie le moindre ton,
Puis las de ne rien voir, aux pieds, se fait morsure.
Rien n'est aussi gracieux qu'un filet d'eau chantant.
Tapi dans la bruyère, un jeune malappris
S'accroche aux flancs abrupts, abîme des géants,
Voyez comme il se bat pour atteindre l'oubli...
Le brouillard est l'ami des grandes solitudes.
Il happe tout esprit, le traîne en son sillage,
Nébuleuses pensées sommées d'incertitudes,
C'est ici, sous les nues, que vivent les naufrages.
Le ciel ouvre l'espace et nous lance ses ors.
Le soleil vient offrir ses rayons oniriques,
Il se lève là -bas, nous offrant des trésors
Sous le grand chapiteau fait une entrée magique.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas