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     LA PROVENCE ET VAN GOGH
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Expéditeur Conversation
ELTEOR
Envoyé le :  3/1/2018 19:51
Plume d'or
Inscrit le: 19/6/2016
De:
Envois: 1917
LA PROVENCE ET VAN GOGH
Impressions Provençales,

Clarté du port d’Antibes d’Eugène Boudin
Un ciel franc, le blanc pur des vieux remparts
Qui se reflète dans les eaux et puis soudain
Au fond les montagnes qui attirent le regard.

Sombre massif des Maures d’Henri-Edmond Cross
De ces Ă©clats de couleur de nature sauvage
On ressent la douceur du décor non féroce
Des pointillés subtils, pour un beau paysage.

Montagne Sainte Victoire de Paul CĂ©zanne
Les ombres jetées du monument minéral
Ont la beauté bleutée des senteurs paysanne
Et sur les pentes, on entend le chant du Mistral.

Les belles lavandières de Paul Gauguin
Celles qui portent le costume provençal
Un dur labeur, au fil de l’eau, pour seul gain
Le plaisir entre elles de battre le linge sale.

La corniche azur de Claude Monet
Du chemin rocailleux, aux teintes de la mer
On perçoit l’âme du peintre passionné
C’est un bonheur pour le promeneur solitaire.

Les rochers de l’Estaque d’Auguste Renoir
De la vue chaotique et au choc de calcaire
S’entremêle à cela, le vert du promontoire
Qui va embrasser le soleil dans les eaux claires.

Avignon, palais des Papes de Paul Signac
Par la lueur du couchant, aux touches primaires
Le pont se noie dans les vapeurs d’un armagnac
Et le fleuve oisif prend des tons outre-mer.

Tortueux oliviers de Vincent Van Gogh
Leurs branches millénaires se plient sous le vent
L’homme à l’oreille coupée, dans son catalogue
De tableaux, a fait preuve d’un art innovant.

Moi, Vincent !

Je suis né aux Pays-Bas, d’un père pasteur
Aîné de six enfants et élève quelconque
Apprenti chez Goupil, en art, un précurseur
Je fus un employé modèle chez mon Oncle.

Ursula ! Pourquoi m’as-tu trahi ? Je t’aimais !
Je croyais en l’amour absolu, éternel
Dans mon être profond, je fus tout ébranlé
Mais grâce à toi, j’ai trouvé enfin l’étincelle !

Je voulais consoler les humbles, car Dieu
Etait avec moi ! La lecture fut l’éclair
Dans les livres, mes bouquins, j’étais aux cieux
J’ai tout quitté pour devenir missionnaire !

Car je fus un évangéliste chevronné
Parmi les ouvriers, j’ai sauvé un mineur
Mais on a dit que j’étais un peu perturbé
Nouvel Ă©chec ! Ma vie ne serait que malheur ?

J’ai décidé un jour que je serais Artiste !
Appris avec ferveur, les techniques picturales
Les Mangeurs de pommes de terre, oui ! C’est triste
Que voulez-vous faire, quand on a la fringale !

Je suis parti au sud, vers le Dieu-Soleil
J’ai peint impressions et jeux de lumière
Je me disais, que la nature m’émerveille
Elle a même changé mon sombre caractère !

Un jour, j’ai demandé à mon ami Gauguin
De venir me voir, le travail en solitaire
Pesait sur mon moral, mais hélas, un matin
Un coup de folie, j’ai eu l’acte sanguinaire !

J’ai menacé Paul, en m’emparant d’un rasoir
Il s’est enfui, lobe gauche sectionné
Je fus pris de démence, car tout était noir
J’ai mis fin à ma vie, Moi le passionné !

J’ai un regret, c’est de ne pas avoir fini
La lettre destinée à mon frère Théo
Je disais, celui que j’aimais à l’infini
Qu'il n'était pas, point, qu’un marchand de Corot !
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