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Ballet dans le crépuscule
Lune, dans l'or de ton faisceau,
Une ride à la face de l'eau,
Tes blêmes rayons dans les profondeurs
Plongent, des éphémères meurent.
Ce ne sont que de frêles libellules
Qui dansent dans le pâle crépuscule,
Sur l'onde se dessinent des reflets,
Lune, elles t'honorent en ce ballet.
Nymphe, comme une déesse poétique,
Nous apparaît ta beauté mystique
Sur des nénuphars deux crapauds
Fort amoureux coassent en duo,
Promises succombez au chant maléfique,
Ondine entonne la mélodie fanatique.
Des papillons de nuit encore endormis
S'éveillent les ailes engourdies,
De fragiles araignées courent sur ta face
Mare, lu l’étirais, tu fais la grimace.
Lune lu rêves, tes yeux se noient,
Ton regard s'égare et larmoie.
A l'aube, commence le doux répit,
Voici l'heure où s'estompe la féerie.
Martine
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