Peux-tu ne pas cueillir les éclats
De mon cri mûr dans mon exil enterré
Et que mon âme sur le navire -Voile
Par tes vents vers ton île peuvent guider
Tu m’offrais des fleurs vermeilles
Gerbes d’étoiles dans mes nuits
Nourries de lumière de tes yeux - Rivières
qui dans l’errance me suit
Sur les trottoirs ardus de mes pages
Je vois vieillir les mots de mes écrits
Le temps érodait dans l’absence mon langage
Mais sur les pavés raisonnent toujours mes cris !
Sur un pan de mon esprit aux parois d’agate
Je sculpterai ô altesse ton portrait
Avec en sceau le mot aimer
A l'encre de fièvre de mon âme écarlate
Le tout je le couvrirai d’une écharpe aux dentelles
Aux fibres de mon coeur cousue
Parée de pierres de jais
A mes pensées éternellement suspendue
rivedusoleil
10/12/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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