Le philosophe Michel Serres,
Connut les horreur de la guerre,
On l’appela en Algérie,
Il servit sous notre drapeau,
Parvenant à sauver sa peau,
Il échappa à la tuerie.
Il vécut la guerre mondiale,
Sous les bombardements fatals,
Dans les caves il passa des nuits,
Les réfugiés vinrent à lui.
Il y avait ceux qu’on ne voit pas,
Qu’on massacrait sous la Shoa,
La Libération de la France,
Les collabos, la Résistance :
Au bord de la guerre civile,
Dans les décombres de nos villes.
Ne parlez plus de son enfance,
La Paix fut pour lui délivrance.
Il veut bannir ses souvenirs,
De la guerre il ne faut rien dire,
Les adultes ont chanté cent fois,
Chez lui, « Maréchal, nous voilà ! »
Avant de célébrer De Gaulle ;
Ils ont soudain changé de rôle !
Pour lui, la guerre est bien finie,
Il vit en paix depuis longtemps !
Et s’est choisi comme ennemis
La discorde et la zizanie.
La politique, c’est la guerre,
Il ne veut être militant,
Et ils le mettent en colère,
Ceux pour qui c’était mieux avant.
Dumnac