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L'orgueilleux
Oh ! ne lui en veux pas,
Il n'admire que lui-même,
Jusqu 'au jour de son trépas,
C'est lui seul qu'il aime.
A ! il se regarde souvent,
Ne vit que de tes flatteries,
Plie sous tes compliments,
Il est heureux et te sourit.
Comme un paon vaniteux,
Devant toi fait la roue,
Mais il brille à tes yeux
Doux piège de toi il se joue.
Un jour, pareil au soleil
Perdant un à un ses rayons,
Affichant dans le ciel
La défaite sur son front.
Comme Narcisse hélas penché
Au-dessus de l'onde sans cesse,
Se mirant, est allé se noyer,
Miroir aux cruelles promesses.
Ne fais pas pleurer tes yeux,
Dans son cœur, lu sauras,
II n'y a de place pour deux
Sûr, son orgueil le perdra
Martine & Maurice
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