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Au firmament
La nuit et le jour sans répit,
Lentement se succèdent sans bruit,
Dans la brume une aile a disparu
Enlevant le voile sacré des nues,
On entrevoit les anges du paradis,
Découvrant un coin des cieux fleuri.
Dans le ciel qui doucement s'endort,
Mais qui donc a frappé cet écu d'or ?
Et quel jardinier de l'éternité,
Mille fleurs de diamant a semé ?
La journée a fermé ses paupières,
Endormie au berceau des chimères.
Mes yeux plantés dans ce joli décor,
Pour tenir éveillés ne font d'effort,
J'assiste ravi a cette métamorphose,
Tout là -haut il se passe quelque chose !
Une étoile filante est tombée,
J'ai cru voir comme une douce fée.
J'ai rêvé ? où cette fée malicieuse,
A jeté une pluie de pierres précieuses,
Juste devant mon regard ébahi,
La rosée sur l'herbe fraîche luit,
Déjà les angelots déroulent le tapis
De l'azur dans l'aube qui bleuit.
Martine & Maurice
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