En se courant après tous les jours ils s’amusent,
Ils élaborent des plans, vérifient leurs formules.
En cherchant une clé, la maîtresse ils bousculent,
Les mains derrière le dos, mentons bas, ils s’excusent.

Tout ça c’est le début, les premiers vers du texte,
Les premières lueurs de leurs vies d’enfants.
Aujourd’hui il m’est bien difficile de déceler leurs sentiments,
De parler d’eux avec leurs mots, tous sortis du contexte.

Ha l’école fantastique, cette école qui nous manque,
Cette époque de tablier, de craie et de rond de serviette,
École primaire, collège lycée, les souvenirs qui s’émiettent,
Nos enfants sont presque adultes et je reste saltimbanque.

Combien de vers encore s’écouleront de mes doigts,
Combien de rimes encore voudront bien m’enchanter ?
Quoi qu’il en soit ce soir, je suis fier de les aimer,
Même si demain je sais, qu’ils auront besoin de moi.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
28 novembre 2017

Bonjour !

Avoir un père saltimbanque ça peut être super cool^^

J'aime bien lire ton école de la vie

Bonjour Esteban,

Très belle poésie !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

c était la belle époque

Ah ! L'école d'hier, elle manque beaucoup sur nombreux points. Nous étions élevés dans le respect des uns et des autres. Oui quoi qu'il en soit, nous les aimons et nous les aidons dans la mesure de nos possibilités. Merci de ce partage.