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Le jardin du sommeil
A notre affection ils ont été ravis,
Trop tôt, Dieu leur reprit la vie,
A ressentir une peine insensée
Pour tous ceux qui nous ont quittés,
D'où ils sont ne peuvent s'échapper,
Pourtant nous allons les veiller.
Le front incliné devant un crucifix,
A prier pour nos chers endormis,
Les avons-nous aimés suffisamment,
Alors qu'il en était encore temps ?
Tout bas nous nous interrogeons,
En faite nous cherchons leur pardon.
Nous pensons qu'avec quelques fleurs,
Nous pourrons ranimer leur cœur,
Ils restent chers à notre souvenir,
Croyez-vous qu'ils entendent nos soupirs
Une branche tombe de notre généalogie,
C'est un peu de nous qui meurt aussi.
Près des êtres qui nous ont chéris,
Plus tard nous dormirons aussi,
De ceux qui reposent sous la pierre,
Et si certaines âmes étaient en enfer ?
Elles sont sûrement au paradis !
Éternel jardin où s'endort la vie.
Martine & Maurice
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