résumé
lorsque nous vient en tête le rappel de notre départ, un jour chacun de nous doit quitter ce monde, comme l'ont fait ce que nous avons approché et aimé, alors se demander quel sera notre sort lorsque se présentera le visa du départ pour l'autre monde pour l'inconnu.
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Oh mes yeux, la nuit vous couvrira de son silence
Oh mon corps, la terre te servira de lit et de couverture
Tu seras la proie des vers par vague et contingence
Tu leur serviras aussi bien de dessert, que de nourriture
Et un trou exigu t’attend et te servira de demeure
La solitude te servira de campagne et d’occupation
Oh mon âme tu te rouleras sur toi-même, de peur
Et tu seras traversée par tant de pensées et sensations
Que de cauchemars t’attendent dans l’autre monde
Que tu oublieras tous les beaux rêves faits en cette vie
Avant de voir l’autre côté, ici-bas prie et fais amende
Car là -bas tu ne pourras ni écrire, ni lire, plus de poésie
Oh mes yeux, que de courage en vous, Ã pouvoir dormir
Et rêver du lendemain, du beau, et de tant d’espérance
Oh mon âme là -bas il n’y aura ni vouloir, ni désir, ni plaisir
Ni humeur, ni vanité, ni égoïsme, ni prétention, ni arrogance
Oh mes yeux réveillez-vous, regardez la réalité
Dieu le Seigneur, peut-être pardonnera-il à l’inconscient
Que je suis, âme demande pardon en toute humilité
Tu traînes derrière toi, en péchés, tout un océan
Oh mes yeux, que de courage en vous, Ã pouvoir dormir
Écoutez la terre gronde, il n’y a aucun doute, elle appelle
La lumière éclatante qui rayonne en vous, commence à s’affaiblir
Écoutez creuser la terre, écoutez le son des pioches et des pelles
Oh toi langue cesse de claironner, cesse tes vantardises
Tu t’enrouleras autour de toi-même, lorsque viendra le jour
Cesse de parler pour rien, cesse de dire tant de bêtises
Parle du bon sens, parle de la bonté, parle de l’amour
Voici que s’enroule autour de moi la vieillesse
Elle me serre comme une amante, toute passionnée
Elle veut me réduire et montrer ses prouesses
Et elle me sourit d’un sourire, en bonne intentionnée
Oh mon âme, pense aux dettes que tu devras payer
Point de négociations, point de marchandage
Il n’y aura personne pour te faire plaisir et t’égayer
Même ceux qui tu crois t’aimer, auront un autre visage
Où est le fringant destrier qui sautillait à tout-va
Qui chevauchait le temps fougueux, capricieux, il s’amusait
Il est une carcasse vide, décharnée, que le temps abandonna
Solitaire, amaigri, malade, délaissé, souvent détesté
Oh mes yeux, que de courage en vous, Ã pouvoir dormir
La peur doit être en vous maintenant en permanence
Tous ces éclats de voix, toutes ces joies, tous ces fou-rires
Oh mon âme, le jour venu ce sera le silence immense
Oh mes yeux, que de courage en vous, de sommeil on se noie
Je demande à Dieu le tout puissant de me couvrir de sa clémence
O prophète de l’humanité je te demande d’intercéder pour moi
Le jour où chacun se tiendra le ventre, traînant en lui peur et souffrance
ZAGHBENIFE le 17/NOVEMBRE/2017
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