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Dès mon plus jeune âge,
Quand je n'étais pas sage
Dans son grand capuchon noir,
Le père fouettard sortait le soir.
Je peux vous dire simplement,
Qu'il était terrifiant.
Il m'a causé tant de peur,
Je ressens encore cette frayeur.
Pour une soupe que j'avais boudée
De son martinet m'avait menacée.
Pas question de désobéir
Encore moins de mentir .
Je savais qu'il pourrait revenir
Et plus sévèrement punir.
Jamais il ne m'a frappée,
Il ne faisait que m'intimider.
Dans une malle d'osier,
La-haut dans le grenier
Son déguisement était rangé,
Pour moi, source de curiosité
J'avais découvert sa cachette,
Il fallait que je le guette,
Le charme était rompu
Dans sa déconvenue.
Un jour je l'avais croisé,
Descendant en hâte l'escalier.
Comme j'avais grandi
Je me rappelle avoir bien ri,
Devant mon père ainsi déguisé,
Pour garder son autorité.
Martine & Maurice
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