Sanglots de fleur....
Je n'irais pas jusqu'Ã dire que je suis morte,
mais dans le monde gris de son herbe fumée...
le bucolique meurt lentement étouffé ....
l'Eden a semble t-il fermé sa porte....
Pourtant j'ai rêvé paradis auréolé...
des saints voltigeurs adorant leur pays...
des arbres grandioses fiers d'être ici...
et ce songe bien souvent je l'ai fait....
Je n'irais pas jusqu'Ã dire que je suis morte...
mais dans cette ville aux lumières tamisées..
les hommes font de petits pas si pressés....
est ce en enfer que l'on se conduit de la sorte ?
Pourtant j'ai rêvé paradis magnifié ...
imaginé sorti tout droit de mon imaginaire
avec des étoiles flottant dans les airs...
des filantes exauçant le voeu sans rechigner...
Je n'irais pas jusqu'Ã dire que je suis morte...
mais dans les cieux chargés de prières...
les nuages sont sourds et grisaillent de misère
sous une bible indemne qui réconforte...
Pourtant j'ai rêvé paradis auréolé...
parce que la terre des hommes pleure...
étrangle les sanglots des fleurs.....
coquelicot, pavot, dans un champ endeuillé....
Isabelle le 06 novembre 2017
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