Comme ces brises montantes sur les flancs des vallées profondes
Nous nous agrippons à nos amples désirs ailés
Oh ! Que nous aimons les hautes cimes aux berceuses ondes
Vibrant l’atmosphère aux rêves celés
Sur les sommets croissent des rosiers en fleurs
Tapissant les nuages aux maux éclatés
Nous nous parfumons de prodiges odeurs
Des pétales des amours enluminés
Dans l’ambiance raisonne le chant
Des vents bohémiens apatrides
Revenus des lointains temps
Brassant nos mots dans l’air limpide
Sur le cœur une colombe de paix avide
Picore des grains d’espoir dans le sang enraciné
L’horizon s’affranchit des couleurs turbides
Un soleil de rêve est à son apogée
rivedusoleil
3/11/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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