Soir d'automne
Poudré d’or,
Le jour mourant
Se fond dans le couchant.
Au voile gris d’une brume serrée,
S’effacent les cimes dentelées.
C’est l’heure où ciel et terre s’unissent.
Morne Ă©treinte, instant fugace,
Trompeuse transparence,
L’horizon s’éteint !
L’aile de velours d’un oiseau solitaire
Frissonne la soie crépusculaire.
La forĂŞt suspend ses chuchotements.
Les gammes du silence s’arpègent…
Dans un élan vers l’infini, les arbres dressent
Leurs branches,
Bientôt dépouillées des feuilles dernières.
Sacrifice suprĂŞme, offrande au ciel absent,
Leur avenir s’égrène d’éternelles secondes.
Un ultime frémissement, un tourbillon léger…
Dans leur chute inexorable,
La terre accueille le destin de toute vie.
Le silence Ă©touffe ses notes.
DĂ©jĂ , pour qui sait entendre,
Fredonne le printemps…
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Bonjour,
Me voilà en train d'essayer de me poser sur votre site...J'y vois tant de choses que j'hésite...et si je n'étais pas sur le bonne case, et si c'était trop long...ou pas assez...ou à côté du sujet...C'est que je ne suis pas toujours au ...