FRILEUSE NUIT*...
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Le soir venait m'offrir la chaleur de vos bras
Un baiser dérobé ajouté à cela...
Dans un demi-sommeil, sans nulle autre caresse,
Je m'endormais ainsi, me berçant de sagesse.
La nuit a dénudé cette douce quiétude,
Libérant un frisson de vieille solitude
Mais où sont les violons berceurs de nos promesses
Quand, au chant de minuit, l'odieux réveil agresse ?
Las ! Pour charmer le temps long et mélancolique
Je tire à moi le drap, tel un ciel onirique.
Il n'est pas une étoile qui ne soit allegresse
Dans le rêve sans fin où renaît la tendresse
Ainsi comme toujours la nocturne fraîcheur
Me fait vous espérer comme autant de douceurs.
Et qu'enfin mes tourments puise quelque tendresse
Auprès d'un coeur aimant plein de délicatesse...