Quelle tristesse de se retrouver
Là où on ne voulait pas arriver !
Dans le carcan de la vieillesse
Acculant l’âme à la détresse !
Alors que l’on était si fort
Notre boussole montrant le nord ;
La vieillesse met l’aiguille au sud !
Qu’on aille dans la servitude,
Nous exposant aux pluies d’orages
Que l’on subisse les dommages !
En succombant aux poids de l’âge ;
Qu’alors bientôt, on déménage !
Après qu’on aura tant souffert
Geignant de ne pouvoir rien faire ;
Viendra le moment de partir ;
Quitter la joie et les sourires !
Quand arrivera l’ombre de la mort
Qui aura raison de l’homme fort !
Lequel, quel que fut sa grandeur :
Quittera la vie et ses bonheurs.
Seigneur, pourquoi subir ce sort
Le redoutable baiser de la mort !
Mettant un terme à l’existence
Souvent dans d’atroces souffrances !
Personne sur terre ne sera épargné
La mort viendra nous harponner
Car on le servira de proie
Que l’on fût un gueux ou un Roi !
Guyh