Sais-tu que l’amour éclaire la grotte
De tous nos rêves au fond du cœur enchaînés
Avec la clé de l’espérance sur la porte
Par l’ombre du passé éternellement émaillée
Sais –tu que sur mon âme tombent des trombes
De toutes ces alliances vécues
Où les sentiments toujours se croisent s’assemblent
En nuages de pluies sur le désert nu
Sais-tu que l’hiver ou le printemps qu’importe
L’esprit bourgeonne sans répit
Les fleurs jaillissent nourries de sève de nos sangs
Parent les dédales de nos bleues nuits
Ô plume remuant les terres des silences croisés
Herse fendant les champs de la vie atones
Tu fais jaillir des vers des mottes de l’ennui émiettées
Sur les pages du morne automne
rivedusoleil
18/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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