Elle s’épaissit quand vient l’espoir,
Elle disparaît en un coup de vent,
Le balayant,
Comme on balaie un trottoir.
Elle nous empêche de voir,
Ce qui est juste devant,
Et qui est pourtant,
Très facile à apercevoir.
Ainsi, aveuglément,
On se prend un butoir,
Alors qu’on se croit dans la gloire,
Le choc est violent et forts sont les saignements.
On réfléchit un moment
Avant de se relever et de croire
Qu’on aurait pu prévoir
Ce qui s’est passé précédemment.
On jure avoir appris la leçon,
On jure qu’on ne nous y reprendra plus
Mais voilà l’inattendu :
Elle réapparaît, et nous y fonçons.
Maureen
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"C'est dans ses rêves que l'homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité"
Le cercle des poètes disparus