Nos corps aux manteaux de noire cendre
S’enfoncent dans la vallée de l’absence aux ombres fleuries
Solitaires nous errons dans les silencieux méandres
Que bornent les images des souvenirs sur les parois estompées
Sur nos peaux aux plis ravinées
Les sentiments brillent et traces des lignes d’or
Etincelles par les vents de l’amour ravivées
En ruisseaux aux flammes d’aurore
Lorsque devant mes écarlates yeux
Ta silhouette me devance -Ah !dans le rêve altéré
Avec à travers un hublot je vois une route de feux
Que tu dessines dans mes cieux aux étoiles éclatées
Route menant à l’ile des soleils perdus
Trempés dans mon regard cendreux
Que réaniment les vœux dans l’aveu cru
Dans le monde des silences ténébreux
rivedusoleil
14/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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