Aux lèvres du vent je m’accroche
A ses errances asservi
Pour atterrir dans tes silences
Ses souffles essuyeront sûrement l’oubli
Dans les airs il me balance
A travers les nuages gris
Dans les labyrinthes il m’enfonce
Perce les portes de l’ incompris
Ce monde où le silence bruite tes sens
Où ton langage devient muet
Seul ton cœur délivre des résonnances
Fait trembler mon univers dans l’absence fêlé
Ce vent est ma passion ultime !
Dans mon cœur zélé
Remous dans l’abysse intime
Libérant les mots par l’angoisse scellés
rivedusoleil
12/1O/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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