Forêt éplorée
Erables saturés,
Peupliers secoués,
Platanes torturés,
Fin de l’été,
Automne misérable,
Saison incontournable.
Chateaubriand jouissant
De l’arrivée de l’automne,
Eté agonisant sur le flanc
Bientôt l’hiver, en blanc...
Rafales de vent ricanant,
Vers le sol courbant le manant
Pluie fine arrosant le passant,
Dans le fil d’eau, détritus pourrissant
Au gré du courant dérivant.
La saison des bisous coucous
Est morte, finis les à coups,
La Toussaint et Halloween
Redressent leurs ruines.
Déployez votre ombrelle,
Attendez les tourterelles
Elles se feront toutes belles
Rouleront leurs ritournelles,
Videront vos escarcelles,
Charmant les jouvencelles
Qui gonfleront votre cœur
D’une intense chaleur.
Le soleil reviendra en vainqueur,
Allons, ne pleure plus petite sœur,
Sache vaincre cette pénible peur,
Qu’alors tournent les heures
Te menant au bonheur.
14/10/13 texte revu le 10/10/17