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Expéditeur Conversation
RveurMaladf
Envoyé le :  8/10/2017 5:08
Inscrit le: 29/6/2017
De:
Envois: 5
Cerisier japonais
Je clos mes paupières et je te vois. Que tu es belle... La distance m'assassine. Je revois mes pieds fouler le sable du parc où on s'est abordés pour la première fois. Ma princesse, fais un tour dans ma tête, puis dans mon coeur, tu t'y trouveras toi et tous nos souvenirs gravés à jamais. Ta douce peau était blanche comme la neige, mon coeur souffrant est froid comme la neige. J'aurai beau passer une vie entière à y réfléchir, jamais je ne comprendrai pourquoi ton regard accélérait à ce point mon rythme cardiaque. Je repense à tes cheveux blonds qui adoraient briller au soleil, je repense à tes fines lèvres, aux confessions qu'elles m'ont faites et à la manière dont elles s'entrouvraient pour laisser flotter dans l'air ce rire envoûtant qui me manque terriblement sans parler de la suractivité de mes zygomatiques en ta présence qui me déconcerte toujours autant. Je me rappelle de tous ces paquets de Chester qu'on fumait en admirant la nuit, je revois la fumée s'échapper lentement de ta bouche et valser chaleureusement avec la brise estivale. Ma douce muse aux grands yeux marrons et avec un penchant pour le péché, ton absence noirci mes idées.
Merci pour tous ces instants si intenses où nos sentiments fusaient dans l'air, merci pour toute cette chaleur et toute cette gaieté. Tu as frappé mon coeur d'une passion si pure et violente que je crains qu'aucun sentiment ne puisse y germé pour qui que ce soit d'autre. Mon ange, je le dis, je l'écris, je le pense : tu es la plus belle chose qui me soit arrivée. Ton sourire, tes yeux et tes calins m'ont fait croire à l'éternité, mais au moment où j'écris ça, des miliers de kilomètres nous séparent et sur mes joues coulent des diamants de désillusion.

Mélancolie, mélancolie, mélancolie.

Ce soir, la nuit est belle ; assis dans l'herbe et les yeux rivés sur l'azur noirci, je confie ma peine à l'Astre nocturne.
Ce soir, j'ai cru aperçevoir entre deux nuages cheminant en ta direction, les traits délicats de ton visage.
Ce soir, la nuit est douce et je pense à toi.
Le coeur blessé, je comptemple le ciel et allume une Chester pour maudire l'éphémérité.

Maudire l'éphémérité et l'océan qui nous sépare.
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