Combien de vers mort-nés dans nos œuvres posthumes
N’ont pas pu voir le jour à cause de censeurs
Censés garder les lois forgées par les coutumes
De nos prédécesseurs ?

Combien d’écrits perdus et combien d’amertume
Se glissent sans pleurer tout au fond de nos cœurs
Qui voulaient accoucher, tranquilles par la plume
De quatrains prometteurs ?

Ils nous font avorter, par le froid, par la faim
Par la contraception de notre faible main,
De sonnets apaisants.

Où vont tous nos écrits, fantômes de nos nuits
Qui auraient pu connaitre un succès foudroyant
Sans la peur imposée par des règles d’airain ?

Bonjour nicolaswharf, intéressant questionnement poétique

Amicalement

Très beau

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Mon premier recueil de poème est disponible sur Édilivre
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Ma plume combative,Ma petite plume en vente su...

Bonsoir Nicolas

ce sont des vérités peu appréciées en société. N'y pensons pas assez.
merci de partager ce joli poème.
Amitié

belhirch

très belle réflexion poétique, soulève un belle question




yann

Bonjour Nicolaswarf

voici vers le paradis un bel ascenseur ... pour des vers mort-nés à cause de censeurs

Amitiés

Christian

Merci pour ce très bel écrit . Ici pour la postérité !

Amitié poétique
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour Nicolas,

Très beau questionnement poétique !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)