Mon enfance d’un soir à travers les rues sombres
J’avais huit ans à peine au carrefour des ombres
Nous longions les ruelles aux façades moroses
Bordées de leurs fenêtres de leurs portes closes

Mon père par la main fermement m’emmenait
A travers la nuit noire le silence du vent
Je guettais le pavage érodé par le temps
Les pierres bleues des seuils qui faiblement luisaient

Buttant sur les pavés inégaux déchaussés
Mais si ronds et bossus comme le sort têtu
Entre eux je croyais voir des herbes qui résistent
À l’agression du monde brouillant toutes les pistes

Ce soir-là à huit ans quand j’ai levé les yeux
J’ai découvert au ciel l’infini mystérieux
Où était la limite au fond de l’univers?
Impossible à comprendre cet inquiétant mystère

Depuis lors je poursuis ma quête vagabonde
Si futile soit-elle et combien dérisoire
Tiens moi la main Papa ne me laisse pas choir
Car mon regard d’enfant scrute toujours le monde

Frissonnante d’effroi je me tourne vers toi
Tu m’as lâché la main … mais où es-tu Papa ?

Hélène De Man
13 mars 2017
Dépôt Scam

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merci Selenia pour ce magnifique et émouvant poème
tu m'as lâché la main, où es-tu Papa? comme c'est triste
celà m'arrache le coeur
bonne journée
Denise

une très belle poésie qui fourmille de détails vrais qui rendent l'atmosphère très réelle et en souligne les mystères.

Ah oui, mais qu'on le veuille ou non, il faut de toute façon un jour que le papa lâche la main de l'enfant pour qu'il puise prendre son envol avant d'être totalement étouffé. Le drame et quand le papa part trop tôt.
Mai s'il reste, il faut toujours qu'il ait la main prête à se tendre pour secourir ou aider à passer les endroits difficiles, car en plus des enfants, il doit souvent aussi montrer certains chemins à ses petits enfants et il retrouve ainsi un passé disparu....

Ce poème est très touchant et me parle vraiment.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Une référence à une époque que je crois avoir connue, moi aussi
Et qui est dite ici de façon très émouvante
C'est le papa qui a signé, mais il n'est plus.
J'ai beaucoup aimé cette lecture
Merci Hélène
Keraban

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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
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La main d'un père est précieuse et rassurante. Sans elle, sans se soutient 0qui s'en dégage. Comment offronter le monde et prendre confiance en soi. Cette main qui est là, est une force positive quand elle caresse les craintes et donne en douceur, la force d'aller vers des perspectives encore inexplorées. Le temps de grandir, le temps d'être un homme.
Je te tiens la main.... ne craint rien..... peut on dire.

Un touchant poème.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

douce et triste atmosphère...un beau ressenti...

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La poésie est un art nécessaire à l’âme....

Bonsoir Hélène

Un poème puissant d'atmosphère et une touche finale très émouvante. Il a lâché ta main mais en ton coeur une très grande présence, à sa manière, il te tient et te tiendra la main où que tu sois.

Amitié Marie

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Bonsoir Sélénia,

Très émouvante poésie qui touche les coeurs !



Douce soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Un retour vers sa jeunesse avec en poche le détail des souvenirs!

Sas compter toute cette tendresse jalousement conservée! Un texte très émouvant et très beau!

Merci Poétesse!

Bonjour Selenia, émouvant récit poétique qui transperce le cœur

Amitiés

Un poème très touchant, ............

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magnifique et émouvant, une question qui un jour beaucoup de sens pour chacun, merci


yann

Bonsoir Hélène,


Quel beau poème.. profond, émouvant, où l'on retrouve la quête du sens de la vie, les impressions furtives, l'affection et le manque de ce père adoré..

C'est un texte qui m'a beaucoup émue !

Merci, je t'embrasse,

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

Magnifique poésie qui donne tout son sens à l'innocence d'un regard d'enfant...

Des mots tout en sensation et des vers de toute beauté qui emportent forcément dans l'émotion...

J'ai aussi pas mal écrit sur mon ressenti d'enfance donc je suis très touché par ta poésie Selenia.

Amitiés


Pascal

je vous dit un grand merci

merci Denise

merci Daniel

merci keraban

merci parfundoux

merci kiswij

merci franie

merci Sybilla

merci Massin

merci Evilfranck

merci Mickaella

merci yann

merci France

merci Bellosogno

l'enfant nous poursuit toujours ...

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un poème très touchant, quelle maturité à huit ans, et quelle absence que celle du père, du guide ? superbe à lire




yann

Merci Hélène pour ces souvenirs d'enfance
Oui trois fois hélas quand notre âge nous offense
On cherche dans la déité notre papa
Ce père que l'on suivrait toujours pas à pas

Des mots qui donnent le frisson.

Tu m'as touché au cœur...

Merci poétesse
Bises
Marc

merci à mes amis

yann (islander)

David (Benadel)

Gouelan

Ogr3

d'être venus me lire

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Un poème bien prenant.
Un souvenir bouleversant.
Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Toute la sensibilité du moment, et du présent encore, traverse l'obstacle des mots

Ils m'ont fait revenir à mes 8 ans quand ma mère est partie.

Heureusement, l'écriture est un don qui nous permet de les faire revivre.

Guy

Que d'émotions dans ce poème !

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quelle intensité...
d'une grande tendresse!
superbement ciselé!
un petit bijou!!
merci pour ce somptueux partage!!
des bises

merci à tous mes amis

amademwa

Chibani

grodele

cristof

je vous souhaite un heureux dimanche d'automne

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sensible à votre poème, émouvant partage, merci Selenia.

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merci pour ton amitié et tes gentilles paroles

avec émotion bien sûr ...

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Bouleversant et poignant partage Poétique..
C 'est très beau Hélène..



Doux soir,
val.

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La vie est un long poème que l'on écrit soi-même,
Maxalexis.

quelle belle écriture

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domi.gondrand@laposte.net

merci Val

merci Poetal pour votre gentillesse

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Le père et la mère sont les deux piliers de notre édifice ! s'il en manque UN nous sommes condamnés à vivre avec des béquilles !...

Merci Séléna pour ce très émouvant partage . Un manque que je comprends parfaitement

Amitié
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

merci chère Luz d'être venue lire mon poème sur mon passé déjà lointain

merci pour ton amitié

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