Pour toi, mon Amour,
J’ai inventé un verbe
Le verbe « Amourir »
Qui met nos baisers au four
Laisse notre passion en herbe
Fait naître nos sourires
Amourons-nous sans réfléchir
Sans penser à demain
Amourons-nous de soupirs
En corps à corps divins
Ce verbe n’appartient qu’à nous
Ne se conjugue vraiment
Qu’au présent du tout à fait parfait
Et au futur un peu fou
De nos baisers déments
Dans un lit défait
Je ne veux Amourir
Que l’homme de ma vie
Celui qui me fait mourir
Celui qui me donne envie
De chanter sous les pluies
De gambader dans les orties
De marcher sur les braises
Slalomer entre les mélèzes
D’écrire sur la page du ciel
La plus belle histoire
Un roman tendre et éternel
Qui s’inscrit dans nos mémoires.
Virgule
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