Je ne sais pas vraiment si je souhaite suivre ce chemin, ni même si existe la notion de destin.
Parfois j'ai juste l'envie irrésistible de partir, de fuir ce que je me suis imposé, ce que je me suis gravé. Mais que faire? Je me suis perdue, seule dans ces Enfers...
J'étais vulnérable; comment ai-je fait l'impensable? Comment ai-je pu pleurer tant de fois en me laissant saigner? Comment ai-je pu imaginer ce scénario, de me noyer dans ces eaux? Peut-être ne me suis-je pas vue sombrer...
Devrais-je vous passer ces images pour que vous réalisiez que ce n'est pas volage, que je me suis bien enfermée dans cette cage?
Devrais-je vous préciser que j'écris ces lignes avec un esprit totalement vide? Que j'ai repensé à ces instants perfides? Qu'un jour j'aurais pu frôler...ce que l'on appelle...le suicide...
Mais pourquoi me direz-vous; pourquoi s'imposer soi même ce courroux?
"Comment oses-tu me faire la morale? -Parce que c'est mal, ne le refais plus... Je tiens à  toi..."
"Tu ne peux pas t'infliger ça encore et encore..."
"Tu as d'autres choses en toi..."
"Prends la main, la caresse de l'Ange qui veille..."
"Je suis là  mon ange, je suis là  , c'est bon... Reprends toi. "
"Souviens toi que tu es toujours plus grande que cette cage."
Il y a tant de mots qui voulaient apaiser mes maux... Ai-je su les prendre? J'ai pourtant pensé que je ne valais plus que cendres.
Je ne sais pas vraiment si je souhaite suivre ce chemin, ni même si existe la notion de destin.
Parfois, tout se répète inlassablement dans ma tête, aussi clair qu'un moment vécu hier.
Mais qu'y puis-je? J'ai bien l'impression que même mon souffle, mes battements se figent...
(...)
Et les mots s'échouent misérablement, plaisamment sur ma feuille.
Mais je dois en finir, je ne saurai comment tout écrire... Tout doit avoir une fin, en soi.
C'est donc pour cela que je m'arrêterais là .
31.07-01.08.2017
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