Que reste-t-il quand nos amours s'enfuient dans la nuit ,
Que l'aurore devient comme le fossoyeur de nos envies ,
Plongés dans nos rêves nous attendons cette chance :
Que du passé vienne la vague déposant leurs rémanences .

Dans cette écume bouillonnante où les visages apparaissent
Comme les reflets des miroirs brisés de l'existence
Que les amants somnambules se plongent avec la paresse
Des fumeurs d'Opium s'effaçant dans l'impotence.

L'écho des corps nus ravivent les journées heureuses ,
Tous les baisers , toutes les caresses réveillent leurs esprits ,
Douce est cette antidote au mal de vivre et à la folie ,
Chassant pour un temps les pensées malheureuses.

Mais le vent et la Lune font rôles de geôliers
Qui d'un souffle commun sépare les amants retrouvés ,
Les corps échoués à marée basse à la respiration fatiguée
Attendront ainsi la prochaine grande marée...

Bonjour Coburit,

Une très belle poésie mélancolique !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

superbes vers, j'adore cette idée forte de rémanence, d'une grande résonance



yann

Merci pour vos commentaires .

jean-Pierre

Très belle mélodie
En écho, la marée
Qui nous rappelle

Claude

Bonjour Coburit, un joli poème en l'honneur de la rémanence de la marée.
Amicalement.

Capricorne

Mélancolie des amours passés, de la solitude tuante, mais de l'espoir qui ne meurt pas, bien exprimés dans cette poésie à l'écriture élégante.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Un superbe poème. Tes images et tes mots forment un tourbillon de contraste
Fort bien imaginé.

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Voici mon recueil de poésie 2017.