Te souviens- tu grand-mère
L’idée farfelue de grand-père
Un jour de grande guerre.
En mission dans ta région.
En pleine nuit, il désertait
Pour venir te retrouver.
Son amour, fallait te le prouver
Encore une fois.
Au petit matin il est rentré content,
Rejoindre son régiment
Heureux de t’avoir aimé
Une autre fois, avant d’émigrer
Dans un autre affrontement.
Te souviens tu grand-mère
Enfant ton récit m’enchantait,
Pourtant tragiquement s’est terminé.
Au petit matin tout à sauter.
Tout s’est arrêté. Tout est devenu silence.
Plus de lettre, plus de visite clandestine.
Il te restait que cet enfant,
Son cadeau d’adieu, grandissant dans le temps.
Te souviens-tu grand-mère
L’idée farfelue de grand-père.
Un jour de grande guerre.
Celui que j' appelais:
Grand-père.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»