Je suis de cette existence, celle de la fleur de ce parterre,
Quand vient le temps poursuit, trépasse, revient en terre,
Et non engendré pour cette offrande de vie, en contumace
Offrant cet apparat d’archétype que tous vivent en masse.
Ainsi comme ma douce liturgie de mon chant monotone,
Mes notes sonnent, virevoltent et leurs gammes entonnent,
La Cène annonçant le partage de ce gargantuesque festin,
J’appréhende l’esprit repus la chute des feuilles mon destin.
S’en vient ce doux repos, n’est point en soit mono phobie,
Simplement l’obscurité point la noirceur, régule, rétablie,
L’ordre, ralentissant simplement l’écoulement de ma sève,
Va me permettre la régénérescence extrême, cette trêve.
Elles commencent mes pensées à germer au fond des prés,
J’entends les cloches du muguet délivrées, ce mot liberté.
Et arrive la douceur du soleil levant couleur lueur d’espoir,
Permettant ainsi de parcourir mon chemin, ainsi l’entrevoir.
Arrive l’émergence de mon apothéose dans mon existence,
Les prémices de la délivrance de la symbolique espérance,
Survient mon équinoxe, l’équilibre entre mes amours, envies,
Parviens à l’épanouissement extrême pour enfanter ma vie.
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