Dante nous venait à l’esprit,
Quand on nous parlait d’Italie,
C’était Shakespeare pour l’Angleterre,
En France, Voltaire ou bien Molière.
Mais dans l’Albion d’aujourd’hui,
C’est Manchester ou bien Chelsea,
Et quand on pense aux transalpins,
C’est la Juventus de Turin.
Au lieu des amants de VĂ©rone,
On nous parle de l’A.S. Rome,
Adieu, Miguel de Cervantes,
On admire los Merengues*.
On peut ignorer Heidegger,
Ce philosophe d’outre-Rhin,
Il faut savoir qui est Neuer,
Du Bayern, excellent gardien.
Neymar, au Paris Saint-Germain,
Avec ses copains brésiliens,
Beaucoup d’entre nous sont ravis,
Quand il crie : « Ici, c’est Paris ! »
Trop d’équipes restent anonymes,
Elles ont de trop petits budgets,
Ă€ mille lieux du PSG,
Et elles connaissent la famine.
Peut-il survivre le football,
Sans les ressources du pétrole ?
Ce sport qui nous charmait naguère,
Partout rejoindra le vulgaire.
*Surnom du Real de Madrid