TOURTERELLES
Des lambeaux de souvenirs
Lentement se morcellent,
J’y avais cru voir l’espoir
D’un avenir moins noir.
Mais du vide me reste
Au gout que je déteste,
Un relent de sanglot
Me collent à la peau.
Le temps file et m’épuise
Sans que rien s’amenuise,
C’est une pluie qui s’écrase
Sur le pavé d’une vie arase.
Entre obscure et lumière
Navigue ma vie mortuaire,
Où l’horizon artificiel
Tangue et chancelle.
Une rivière rouge sang
M’emporte en tourment,
Et je me perds en irréel
A suivre les tourterelles
William Lecler
22/07/2017
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